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19 juin 2006

La maison du Diable

Amityville, la maison du diable

La "maison du diable""La   maison du diable" comme on l'appelera plus tard, est construite   en 1928. De style colonial à trois étages, elle située   112 Ocean Avenue, dans les quartiers aisés d'Amityville (Long   Island), non loin de New York.

Les DeFeo (1974)

Avant la tragique nuit oû c'est terminé leurs vies,   les DeFeos   étaient des gens normaux qui aimaient la vie. Les membres de la famille    DeFeo étaient Ronald Sr., Louise, Ronald Jr., Poignez, Allison, Mark     et John Matthew. Ronald DeFeo Jr., le seul survivant , a été accusé   de six condamnations à perpétuité dans la Prison de Greenhaven.    Ils habitaient au 112 Océan Ave. (actuellement, le nom de la rue et    l'adresse  ont été changé ). Les DeFeos vivaient dans    un appartement  dans Brooklyn, proche d'où M. DeFeo travaillait. Ils étaient    enchantés   de leur nouvelle vie depuis qu'ils avaient déménagé à   Amityville, surtout pour la maison, car ils avaient maintenant 2 1/2 étages    de plus qu'un sous-sol fini. Comme un emblème de leur nouvelle vie,    un  signe a été ajouté au jardin devant la maison où   il est inscris, "HAUTS ESPOIRS" (traduction mot à   mot).

Ronald Defoe SeniorRonald   DeFeo Sr., fils de Rocco DeFeo, est directeur général de La Brigante-Karl   Buick Concession sur l'île Coney, Brooklyn. Il aime beaucoup ses enfants   et les a élevé avec conseils et amour. D'après Ronald Jr.,   M. DeFeo frappait encore Ronald Jr. même s'il était un adulte.   Un incident est survenu le jour avant les meurtres : Ronald Sr. et Ronald Jr.   ont été vu dans l'embouchure du sous-sol. Ronald Jr. est parti   avec une lèvre sanglante. D'après Ronald DeFeo Jr. et une autre   famille, Ronald DeFeo Sr. a eut des rapports avec certains amis et parents aux   dossiers criminels. En général, Ronald DeFeo Sr. était   un bon homme qui aimait sa famille et sa vie. Le jour de son meurtre, M. DeFeo   devait aller au travail et porter son fils, Mark, qui avait une blessure de   football chez le docteur.

Louise DeFeoLouise   DeFeo est la fille de Michael Brigante. Il n'y a pas beaucoup d'informations   au sujet de Mme Defeo dans les livres. Ronald DeFeo Jr. a accusé sa mère   d'être infidèle à M. DeFeo, mais il n'y a peu ou aucune   preuve qui existe.

Dawn DeFeoDawn   DeFeo a 18 ans lors de son meurtre. D'après Ronald DeFeo Jr., il y avait   plusieurs discussions au sujet de la musique qu'elle écoutait. Il paraît   que son frère n'aimait pas les musiciens noirs populaires à ce   moment-là. D'après Ronald DeFeo Jr., sa soeur l'a aidé   à rester sur probation en lui donnant un échantillon de son urine,   ce qui a permis à Ronald DeFeo Jr. de réussir ses tests anti-drogues.   Dans ce temps-là, Ronald Jr. était un utilisateur occasionnel   d'héroïne.

Allison DeFoeD'après   ses amis, Allison DeFeo était une fille tranquille. Chaque fois que Ronald   DeFeo Jr. élevait la voix dans la maison, elle fermait sa porte de chambre   pour bloquer le son des discussions que Ronald Sr. et Ronald Jr. avaient. Elle   passait son été dans la picine avec ses amis. Elle était   âgée de 13 ans lors de son assasinat.

Mark DeFoeIl   n'y a pas beaucoup d'informations au sujet de Mark DeFeo, à part que   le jour de son meurtre, M. DeFeo était supposé emmener Mark chez   le docteur pour une blessure au football. Pendant sa saison de football, Mark   DeFeo avait eu une blessure sérieuse et lui a exigée l'usage temporaire   de béquilles et une chaise roulante. Il mouru à l'âge de   12 ans.

John Matthew DeFoeJohn   DeFeo avait sept ans lors de son décès. Il a été   décrit comme un petit garçon gentil par les amis d'Allison. Le   jour avant les meurtres, John DeFeo et son ami se sont assis sur le pas de son   sous-sol et ont regardé secrètement Ronald Sr. et Ronald Jr. se   disputer. Ronald Jr. est parti avec une lèvre sanglante.

Shaggy était le chien de berger de la famille. Ronald DeFeo Jr. le détestait   passionnément et avait comploté plusieurs fois pour le tuer. La   seule raison pourquoi il ne l'avait toujours pas fait est parce que son père   l'avait prévenu que peu importe ce qui arrivait au chien, cela passerait   sur son dos. Pendant les meurtres, Shaggy n'a pas arrèté de japper.   Quelques jours après les meurtres, Shaggy a été adopté   par un ami de la famille.

Le meurtre

Mercredi    13 Novembre 1974 vers 3 h du matin, Ronald DeFeo Junior finit d'écouter     un film appelé Castle Keep. Il prend son fusil 35 mm et assassine      son père, sa mère, ses deux frères       et deux soeurs pendant qu'ils dorment dans leurs lits. Certains sont tués        dans leur sommeil, d'autres auront le temps de se réveiller avant        leur  assassinat :

  • Ronald Senior reçoit 2 balles dans le dos. Entrées      par le cou, elles  traversent  ses reins et sa colonne vertébrale.       Le corroner indique que la victime a essayé de se déplacer        vers le haut avant de mourir. Il a été vivant de        quelques secondes à quelques minutes avant de sucomber à ses        blessures.
  • Louise reçoit elle aussi 2 balles : une entre et sort     par son poignet gauche. La 2ème détruit son poumon, son diaphragme,     sa cage thoracique et son foie. Elle se dirige vers la porte     et meurt 10 mn après   la fusillade.
  • Mark et John reçoivent des tirs à bout portant (moins     de 2 pouces). Les balles pénétrent  le      coeur, les poumons, le diaphragme et le foie de chaque victime. La   moelle épinière de John est  touchée sévèrement.
  • Allison     est  réveillée et a le temps   de voir la muselière du pistolet avant qu'il reçoivent la balle en plein   tête. La balle est sortie, a frappé le mur et a rebondi   par terre.
  • Dawn à reçu une balle à bout portant également (moins     de 3 pouces) dans le bas de son cou. La balle est sortie par l'oreille gauche.   
La police

La    police croit que les voisins n'ont rien entendu car la maison agissait comme     un château fort et aurait assourdi le son. De plus, le chien DeFeo aboyait    bruyamment pendant tout le temps des meurtres.

Les DeFeos croyaient très probablement que Ronald DeFeo Jr regardait    encore Castle Keep, une émission particulièrement violente et remplie    de tirs bruyants. DeFeo Jr. écoutait la télévision      très fort, ce qui pourrait expliquer pourquoi les enfants ne se sont       pas réveillés. M. et Mme DeFeo ont été les       premiers   à être assassinés et les enfants n'avaient aucune raison    d'être alarmés parce qu'ils dormaient dans leur maison, dans    leurs  lits. Les autopsies ont révélé que les DeFeos    n'ont pas   été drogués au dîner et il a été prouvé   que Mme DeFeo et Allison se sont réveillées. Ronald DeFeo Jr.    déclarera durant son interrogatoire que   Dawn s'était    réveillée     et lui a demandé quel était le problème. Il lui a dit     de  se recoucher, se qu'elle a fait, et c'est alors qu'il l'a abbatue. Il     est dur   de dire si ce qu'il raconte est vrai car il a créé beaucoup de    versions différentes des meurtres pendant l'interrogatoire  de    la police.

Les Lutz (1975-1976)

George et Katty LutzEtait-elle vraiment hantée ? C'est ce que se demandent encore les gens.   Bien que les propriétaires   suivants n'aient pas été gênés par des incidents    inhabituels, les Lutz, eux, déménegeront  au    bout de 28 jours,  chassés    par des "événements     surnaturels", sous forme d'activité poltergeist et d'apparitions démoniaques. S'agissait-il réellement d'une histoire vraie ? Certains affirment aujourd'hui que toute l'affaire n'était qu'un canular, une escroquerie perpétrée par les Lutz pour gagner de l'argent. Ceux qui croient   à l'histoire disent au contraire que la thèse du canular n'a été   élaborée que dans le but de décourager les hordes de curieux    qui, après la sortie du livre (1977) et du film (1979), sont venus    en masse à   Amityville pour jeter un coup d'œil sur l'attraction locale : la désormais    célèbre "maison du diable".

En dépit de la controverse, c'est une histoire effectivement terrible    qui est à l'origine des affirmations selon lesquelles la maison d'Océan     Avenue serait hantée. N'ayant pas réussi à convaincre     les jurés qu'il avait   obéi   à l'injonction de voix lui intimant l'ordre de tuer, DeFeo est déclaré   responsable de ses actes; inculpé d'homicide sous 6 chefs d'accusation,    il est condamné à 25 ans de prison pour chacun d'entre     eux. Après cet épisode sanglant, la grande maison d'Océan      Avenue est mise en vente à un prix dérisoire.  George Lutz,      propriétaire   d'une compagnie de géomètres qui bat de l'aile, visite la propriété   avec sa femme Kathy. Malgré le passé macabre de la grande demeure,    ils croient avoir trouvé la maison de leurs rêves et s'en portent     acquéreurs.

Voix de l'au-delà ?

Les Lutz emménagent avec leurs 3 enfants le 18 Décembre    1975. Une de leurs premières actions est de demander à un     prêtre de venir bénir la maison. Au cours de la bénédiction,      le prêtre dit entendre une voix, forte, semblant venir de      nulle part, lui disant simplement : Allez-vous en !

Une fois, la maison se remplit d'une puanteur   irrespirable et la porcelaine de la salle de bains est tachée d'un   dépôt    noir résistant à tous les détergents. Au coeur de l'hiver,    la maison sera également    infestée de centaines de mouches [Anson].

Maison infernale

Le lion de céramique qui se serait animéUn lion de céramique de plus de 1 m de haut   se met à bouger tout seul. On trouve des empreintes de sabots fourchus    dans la neige tout autour de la maison. Les traces menent tout droit à   la porte du garage qui avait été arrachée de ses gonds,    une prouesse qui aurait nécessité, selon Anson, une force     au-delà de celle d'un être humain. Les Lutz arrivèrent      rapidement à la conclusion que la maison de leurs rêves   était en fait un endroit cauchemardesque hanté par des démons    maléfiques.

Kathy Lutz est la première à être véritablement    terrorisée par les entités qui hantent la maison. Des bras    invisibles  l'enlaçent; des êtres tentent de la posséder. Toute     fuite était impossible, écrivait Anson, elle avait      l'impression qu'elle allait mourir. Plus tard, des marques rouges      très   douloureuses apparurent sur sa peau, comme si elle avait été frappée   à coup de tisonnier brûlant.

A la même période, George Lutz vit à son tour    des événements étranges. Il entend une fanfare défiler     dans la maison, avec le bruit des bottes et le son d'instruments à   vent. Il ne voit rien mais retrouva les tables, les fauteuils et le canapé   poussés contre les murs du salon, comme pour laisser le passage à   la cohorte endiablée. Par-dessus le marché, les Lutz affirment    avoir eut plusieurs fois la visite d'êtres démoniaques.    Ces entités se manifestent sous des formes très variées     :   immense silhouette encapuchonnée de blanc, démon    cornu ou encore cochon diabolique avec deux yeux    ardents.

Trop c'est trop

Puis, l'événement le plus extraordinaire, la goutte d'eau qui    fit déborder le vase, a lieu une nuit de début Janvier 1976.    Cette nuit-là, George n'arrive pas à trouver le sommeil, et    après      avoir décidé de sortir boire un verre, il se tourna vers sa      femme  pour la prévenir. A sa grande stupéfaction, elle ne      se trouvait  plus à ses côtés ; il leva les yeux : elle      lévite   dans les airs ! Plus horrible encore : lors-qu'il la tira par la manche pour       la faire redescendre dans son lit, elle se rida et prend un instant l'apparence        d'une vieille femme hideuse.

C'en est trop pour les Lutz. Ils quittent la maison le   14  Janvier 1976. Mais, selon John G. Jones, le Diable, resté lové avec malveillance      autour d'elle, la tenant sous sa coupe poursuit la famille dans ses      nouvelles  demeures. En somme, Amityville, métaphore du démon,      est partout.

L'histoire d'Amityville allait être la source d'inspiration de nombreux    auteurs de livres d'horreur dans les années 1980s. La plupart se réclament     de la pure fiction, mais quelques-uns prétendent raconter la «'vraie»   histoire, Toutefois, dans leur grande majorité, les spécialistes    du paranormal affirment qu'il n'y a )amais eu d'histoire «vraie».     Selon eux. l'affaire des Lutz serait une pure fiction d'un bout à l'autre.

Science-fiction ?

Selon [Kaplan], par exemple, l'histoire est en       grande partie imaginaire. Beaucoup d'autres spécialistes    du paranormal n'ont pas mieux réussi dans la vérification des   éléments de l'histoire.

Questionné, le prêtre qui était censé avoir béni   la maison répondit qu'il n'était pas entré à   l'intérieur. De plus, aucun ouvrier des environs ne se rappelait avoir   réparé les dommages occasionnés au bâtiment par les   démons. Et aucune tempête de neige n'avait eu lieu   à la date indiquée dans le livre, fait qui rendait improbables   les traces de sabots fourchus inscrites dans la neige.

Manipulation

Bien qu'on ne mette pas en doute la sincérité des Lutz, leur   première relation des événements était beaucoup   moins impressionnante : ils y parlaient de sentiments et de sensations plus   que de phénomènes physiques. De plus, on s'aperçut plus   tard que l'avocat de Ronald DeFeo, William Weber, avait basé sa défense   en appel sur c'est la faute au diable pour faire acquitter son   client. Weber reconnut même qu'il avait aidé les Lutz à   faire de leur histoire une histoire à sensation, pour prouver que n'importe   qui vivant dans la maison d'Amityville pouvait subir l'influence de forces surnaturelles.

Malgré les preuves écrasantes en faveur d'une supercherie, Ed   et Lorraine Warren, de la Société pour la recherche psychique   de Nouvelle-Angleterre, soutiennent que le récit des Lutz est authentique.   Ils ont enquêté dans la maison avec un groupe de chercheurs après   que les Lutz l'eurent abandonnée; ils furent remplis d'un sentiment d'horreur   absolue en explorant la propriété. Quand Ed Warren descendit   à la cave, il dit avoir vu des milliers de points lumineux,   ainsi que des formes sombres qui essayèrent de le précipiter à   terre. Et quand Lorraine Warren, qui est médium, tenta d'entrer en communication   directe avec les êtres hantant la maison, un membre de l'équipe   s'évanouit, deux eurent des palpitations et un autre se sentit tellement   mal qu'on dut le faire sortir d'urgence de la maison.

Esprits inhumains

Pour les Wàrren, le « mal » associé à la maison   est bien antérieur à la tuerie perpétrée par DeFeo.   La propriété aurait été autrefois un asile de fous   pour les Amérindiens malades et mourants : Les esprits inhumains   se délectent d'une telle souffrance, affirment les Warren; ils infestent   les tombes de ceux qui n'ont pas été enterrés en terre   consacrée.

On ne saura probablement jamais ce qui s'est passé au 112 Océan   Avenue. Les Cromarty, qui ont emménagé juste après les   Lutz, affirment qu'aucun phénomène bizarre ne s'est produit. Ils   ont même intenté un procès aux Lutz parce qu'ils étaient   assaillis de curieux réclamant des visites guidées. Ils sont parvenus   à un règlement à l'amiable... Son montant n'a pas été   dévoilé.

Exploitation commerciale

Best-seller aux Etats-Unis. The Amity-ville horror écrit par    le journaliste Jay Anson, s'est vendu a plus de 7 millions d'exemplaires.   Il   relate des faits réellement vécus par cette  famille d’américains    moyens.

Tiré du livre, le film du même nom sort en 1979 et a un succès   retentissant au box-office. Selon la publicité qui accompagne sa sortie,   le film serait beaucoup plus angoissant que "L'Exorciste", car il   s'agit d'une histoire vraie (ceci dit l'Exorcite était aussi basé sur une histoire vraie).


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